Michel Sardou accusé de fuir Besançon : maladie bidon ou vieux traumatisme ?

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Michel Sardou, la légende de la chanson française, se retrouve au cœur d’une tempête médiatique alors que des accusations de fuite à Besançon refont surface. À 78 ans, le chanteur, qui s’était retiré paisiblement dans le sud de la France, pensait avoir laissé derrière lui un passé douloureux. Mais les démons de 1976 ressurgissent, ravivant la colère d’une ville qui n’a pas oublié.

Ce soir-là, Sardou devait se produire à Besançon, mais il a été accueilli par une horde de manifestants enragés, armés de manches à balai et de pioches, mécontents de sa chanson controversée “Je suis pour”, qui défendait la peine de mort. Les CRS, dépassés par la situation, n’ont pu empêcher la violence. Traumatisé, Sardou a annulé sa tournée et n’a jamais remis les pieds dans la ville.

Quarante ans plus tard, l’histoire se répète. Le chanteur était attendu à Mcropolis, une salle où son concert était un événement très attendu. Mais le jour J, il ne s’est pas présenté, invoquant une maladie mystérieuse. Trois jours plus tard, il se produisait à Genève, laissant le directeur de la salle, Olivier Curry, amer et déçu. “J’avais un peu les boules”, a-t-il confié à l’Est Républicain.

La question brûlante demeure : Michel Sardou a-t-il réellement été malade ou a-t-il simplement fui les fantômes de son passé ? Les Byzantins, frustrés et en colère, voient dans cette absence une excuse pour éviter de faire face à une ville qui continue de ressentir la douleur de cette trahison artistique. Retiré dans sa villa de Bormimosa, voisin d’Emmanuel Macron, Sardou semble avoir tiré un trait sur Besançon, mais pour ses habitants, les cicatrices demeurent vives.