L’opéra français est en deuil après la disparition tragique de Béatrice Uria-Monzon, l’une des voix les plus emblématiques de la scène lyrique. La mezzo-soprano, âgée de seulement 61 ans, s’est éteinte ce samedi 19 juillet des suites d’une longue maladie. Sa carrière, qui a débuté avec son rôle mémorable de Carmen à l’Opéra Bastille en 1993, a marqué des générations de mélomanes à travers le monde.
Béatrice Uria-Monzon, d’origine franco-espagnole, a captivé le public avec son intensité dramatique et sa voix puissante, devenant une véritable icône sur toutes les grandes scènes internationales. Son agent a décrit une artiste d’une franchise absolue, avec un caractère solaire et généreux, laissant un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connue.
Le ténor Roberto Alagna, très ému par cette perte, a partagé un hommage poignant : « Dieu ma Béa, tu resteras une étoile dans nos cœurs. » Béatrice n’était pas seulement une interprète exceptionnelle ; elle était également une pédagogue passionnée, respectée et admirée pour son engagement envers son art.
Les hommages affluent, et le monde de la musique classique pleure une artiste dont l’héritage perdurera. La communauté lyrique se souvient d’elle non seulement pour ses performances inoubliables, mais aussi pour son esprit libre et son dévouement à la musique. La perte de Béatrice Uria-Monzon est un coup dur pour l’opéra français, et son impact se fera sentir pendant des années à venir.