Alice Cordier, fondatrice du collectif Némésis, a confronté en pleine rue le député LFI Thomas Portes, suscitant un tollé médiatique. Dans une vidéo devenue virale, Cordier, connue pour ses positions féministes de droite, a remis en question les valeurs de l’extrême gauche, dénonçant l’inaction des députés face aux agressions subies par les femmes dans les transports en commun.

Cette confrontation a eu lieu par hasard dans un restaurant parisien, où Cordier a saisi l’occasion de mettre Portes face à ses contradictions. “Vous représentez des racailleux, vous ne croyez pas les victimes”, a-t-elle lancé, soulignant que le député avait maintenu un membre fiché à l’Assemblée nationale, malgré des menaces graves qu’il avait proférées dans le passé.

La tension était palpable alors que Portes, visiblement mal à l’aise, tentait de se défendre sans succès. Cordier a rappelé au député que les discours antiracistes de son parti sont souvent en décalage avec la réalité des victimes. “Pourquoi avez-vous maintenu un député fiché ?”, a-t-elle insisté, sans obtenir de réponse.

Cette altercation met en lumière des tensions croissantes au sein du paysage politique français, où les accusations de violence et d’agression se multiplient. Les médias, souvent accusés de ne pas traiter ces sujets avec la gravité qu’ils méritent, doivent maintenant faire face à une réalité troublante : l’extrême gauche, souvent perçue comme un bastion de la justice sociale, est désormais au cœur d’une controverse sur la protection des femmes et des victimes.

La vidéo, qui circule largement sur les réseaux sociaux, soulève des questions cruciales sur la responsabilité des élus et la sécurité des citoyens. Les réactions affluent, et il est clair que cette confrontation n’est que le début d’un débat brûlant sur la légitimité et l’éthique au sein de l’Assemblée nationale.