Fabien Gay a récemment déchaîné sa colère à l’Assemblée nationale, mettant à mal un ministre macroniste lors d’un échange houleux en direct. L’élu a dénoncé le scandale des anciens premiers ministres bénéficiant de privilèges indécents, tels que chauffeurs et secrétariats, des décennies après leur départ. “Comment peut-on justifier que des personnalités oubliées depuis 30 ans continuent de peser sur nos finances publiques ?”, s’est-il exclamé, soulignant l’incompréhension croissante des Français face à ces abus.

Dans un contexte où la sécurité nationale est mise à mal, Gay a insisté sur l’absurdité de maintenir ces privilèges, alors que le budget de la sécurité est réduit. “Nous sommes attaqués sur tous les fronts, et vous parlez de sécurité ?”, a-t-il lancé, provoquant une onde de choc dans l’hémicycle. L’élu a appelé à une réforme urgente, plaidant pour une France modeste où l’État commence par faire des efforts, au lieu de dilapider l’argent public dans des dépenses superflues.

Le ministre, tentant de défendre cette pratique controversée, a évoqué des menaces potentielles, mais ses arguments ont été balayés par la détermination de Gay. “Il est temps de se poser les vraies questions sur nos priorités”, a-t-il conclu, laissant l’Assemblée dans un silence pesant. Ce débat crucial soulève une interrogation sur l’exemplarité de l’État et la nécessité d’une réforme. Les citoyens sont appelés à réagir : faut-il mettre fin à ces privilèges archaïques ? Le moment est venu de s’interroger sur l’avenir de notre démocratie et de la gestion des deniers publics.