Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a frappé fort en s’attaquant aux syndicats de la SNCF, suscitant une onde de choc dans le paysage politique français. Dans une déclaration explosive, Bardella a dénoncé la réaction des syndicats face à la promotion de son livre autobiographique, “Ce que je cherche”, qui s’est déjà hissé en tête des précommandes sur Amazon avant même sa sortie. Ce succès fulgurant ne plaît pas à la gauche, qui voit dans cette publication une menace à la liberté d’expression et une forme de propagande.

Les syndicats, en particulier la CGT, menacent de déclencher des grèves si des publicités pour le livre apparaissent dans les gares, dénonçant une manipulation inacceptable. Bardella, avec un ton provocateur, a rappelé que la France n’est pas encore tombée dans une dictature communiste, affirmant son droit à la libre expression et à la publication. “Est-ce qu’on peut accepter de voir la propagande ? Oui, tout à fait”, a-t-il déclaré, défiant ainsi ses détracteurs.

La tension monte alors que les syndicats, déjà en proie à des sanctions récentes de la direction de la SNCF, semblent prêts à mobiliser leurs troupes. Bardella, en véritable stratège, utilise cette controverse pour renforcer sa visibilité et son message. “J’espère que toute cette histoire va un peu vous dégoûter d’aller prendre le train”, a-t-il ajouté, soulignant l’absurdité des prix exorbitants des billets.

La bataille s’intensifie entre Bardella et les syndicats, chaque camp cherchant à tirer parti de cette situation explosive. Les jours à venir s’annoncent décisifs alors que la France observe de près cette lutte de pouvoir au cœur de son système ferroviaire.