Sanofi cède son site de Maisons-Alfort : inquiétude et colère des salariés
Dans une annonce choquante, Sanofi a décidé de céder son site de Maisons-Alfort, plongeant des milliers de salariés dans l’incertitude et la colère. Alors que le géant pharmaceutique affiche des bénéfices nets de plusieurs milliards d’euros chaque année, cette décision soulève des questions cruciales sur la responsabilité sociale des entreprises. Les employés, qui ont consacré des décennies de leur vie à l’entreprise, se sentent trahis et abandonnés.
Les travailleurs du site, qui ont vu leur usine devenir un pilier de Sanofi grâce à des produits emblématiques comme le Lovenox, expriment leur désespoir face à cette décision soudaine. “C’est un sentiment de trahison”, déclare un salarié. “Nous avons construit notre vie ici, et maintenant tout s’écroule.” En effet, Sanofi a déjà réduit son empreinte industrielle en France, passant de 38 à 14 établissements et supprimant plus de 10 000 emplois au cours des dernières années.
Les craintes des salariés ne s’arrêtent pas là. Bien que l’entreprise ait promis de maintenir les salaires et les emplois pendant trois ans, beaucoup sont convaincus qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) se profile à l’horizon. “Nous savons que notre site ne sera pas viable”, confie un autre employé, inquiet pour l’avenir.
Les appels à rendre des comptes se multiplient. Des experts et des représentants syndicaux dénoncent le système d’assistance des grandes multinationales, qui perçoivent des fonds publics tout en se débarrassant de leurs employés. “Il est inacceptable que des entreprises comme Sanofi, qui réalisent des bénéfices colossaux, se permettent de faire cela”, s’insurge un représentant syndical.
La lutte des salariés de Sanofi à Maisons-Alfort ne fait que commencer. Ils promettent de ne pas se laisser faire et de continuer à exiger des comptes tant que cette vente ne sera pas annulée. La situation est critique, et l’avenir de centaines de familles est en jeu.