Thierry Ardisson a été inhumé dans l’intimité à Ménerbes, marquant ainsi la fin d’une ère pour la télévision française. Ce samedi 19 juillet, l’animateur emblématique a trouvé son ultime repos dans le petit cimetière du Vaucluse, loin du tumulte médiatique qui l’a accompagné durant sa carrière. Deux jours après des obsèques publiques émouvantes à l’église Saint-Rock à Paris, où près d’un millier de fans et d’amis sont venus lui rendre hommage, cet adieu final s’est déroulé dans un silence sacré.

Entouré de ses proches, Ardisson a été accompagné dans sa dernière demeure sans caméras ni projecteurs, juste le chant des cigales et un ciel lourd. Au moment où son cercueil noir a été sorti du corbillard, un coup de tonnerre a résonné, comme un clin d’œil céleste à cet homme qui a su captiver des millions de téléspectateurs. Des fleurs blanches et noires, envoyées par ses amis, des chaînes de télévision et même par l’Élysée, témoignent d’une reconnaissance d’État pour un homme qui a profondément marqué l’histoire de la télévision.

La sécurité était renforcée autour du cimetière, avec des gendarmes en faction et une organisation minutieuse, digne d’un direct sur Canal Plus. Audre Crespomara, son épouse, et son fils Kumara, visiblement ému, étaient présents pour cet ultime adieu. Tout s’est déroulé avec dignité et élégance, fidèle à l’image de Thierry Ardisson. Il a su, jusqu’à la fin, orchestrer la mise en scène de sa propre légende. Rideau noir, lumière éteinte, fin de l’émission.