Catherine Deneuve, icône du cinéma français, brise le silence à 86 ans en révélant les cinq femmes qu’elle a le plus détestées à l’écran. Dans une confession détonante, l’actrice légendaire évoque des rivalités glaciales qui ont marqué sa carrière, allant de Brigitte Bardot à sa propre fille, Chiara Mastroianni.
Deneuve, connue pour son élégance silencieuse et son regard impitoyable, n’a jamais toléré les actrices qui, selon elle, cherchaient à séduire la lumière trop rapidement. Bardot, avec son rire fort et son audace, était pour elle le symbole du chaos, tandis qu’elle-même incarnait la tempête muette. Leur rivalité, palpable, a culminé dans le refus catégorique de Deneuve de jouer dans un film commun, la qualifiant simplement de “non, ce n’est pas une femme que je regarde.”
Les tensions ne s’arrêtent pas là. Avec Jeanne Moreau, Deneuve ressentait une condescendance insupportable. Leur absence de collaboration, malgré des rencontres fréquentes, témoigne d’une frontière invisible entre elles. Leurs chemins ne se sont jamais croisés sur le plateau, mais la rivalité était palpable, chaque geste et chaque mot pesant de sens.
Quant à la réalisatrice Tonie Marshall, Deneuve a révélé son rejet glacé de son approche émotionnelle, la qualifiant de trop douce. Leurs échanges sur le plateau étaient marqués par des silences pesants, et Deneuve a refusé de retourner travailler avec elle après un César.
Isabelle Adjani, avec son intensité et son désir d’authenticité, a également été un point de friction. Deneuve a clairement exprimé sa préférence pour la suggestion plutôt que l’excès, soulignant une incompatibilité fondamentale.
Enfin, la relation avec sa propre fille, Chiara Mastroianni, est teintée d’une distance palpable. Deneuve a toujours regardé sa fille avec un mélange de défi et de rejet, incapable de supporter l’idée d’une comparaison ou d’un lien trop intime.
À travers ces révélations, Catherine Deneuve ne cherche ni réconciliation ni vengeance. Elle observe simplement son passé, un passé où le silence et le mépris ont souvent été ses seules armes. Ces femmes, bien que jamais nommées avec colère, restent gravées dans sa mémoire, témoignant d’un cinéma où les fractures ne cicatrisent jamais.