Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a récemment pris d’assaut les ondes lors d’un entretien en direct, s’attaquant vigoureusement à Olivier Truchot et au Rassemblement national (RN). Dans une déclaration explosive, elle a affirmé que le RN ne défendait en rien les intérêts des travailleurs, citant des votes clés contre des propositions cruciales telles que l’augmentation du SMIC et le gel des loyers. “Jamais le Rassemblement national ne défendra les travailleuses et les travailleurs”, a-t-elle martelé, dénonçant un changement de position sur la réforme des retraites qui témoigne d’un manque de véritable engagement envers les classes laborieuses.

Binet a mis en lumière des contradictions flagrantes dans le discours du RN, rappelant que leur vote contre l’impôt sur les grandes fortunes et leur refus d’affronter le patronat les disqualifient en tant que défenseurs des droits sociaux. “On voit que le RN choisit toujours le camp des puissants”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience parmi les électeurs qui se tournent vers l’extrême droite.

Le ton s’est intensifié alors qu’elle a rejeté toute banalisation du RN, le qualifiant de menace pour les libertés syndicales et les droits des travailleurs. “Il est scandaleux de mettre dos à dos le RN et d’autres forces politiques républicaines”, a-t-elle insisté, soulignant l’héritage du Conseil national de la résistance et la nécessité de maintenir des digues morales contre l’extrême droite.

Cette confrontation directe soulève des questions cruciales sur l’avenir des luttes sociales en France. Alors que le RN continue de gagner du terrain, la CGT appelle à une mobilisation contre la banalisation de l’extrême droite. La voix de Sophie Binet résonne comme un cri d’alerte : la défense des droits des travailleurs est en jeu, et il est temps d’agir.