Brigitte Macron fait face à un revers judiciaire retentissant : la cour d’appel de Paris a rejeté sa plainte pour diffamation contre les influenceuses Natasha Char et Amandine Roi, qui l’accusent d’être une femme transgenre. Ce jugement, rendu le 10 juillet 2025, a provoqué une onde de choc dans la communauté LGBT, suscitant des débats passionnés sur la stigmatisation des personnes transgenres.
En cherchant à défendre son honneur, Brigitte Macron a involontairement alimenté la transphobie, selon Louis Georget Tin, militant et fondateur de la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Dans sa décision, la cour a souligné qu’affirmer à tort qu’une personne est transgenre ne constitue pas une diffamation, car cela ne doit pas être perçu comme une insulte. Une position qui a été saluée par les défenseurs des droits LGBT, qui craignaient qu’une autre décision n’établisse un précédent dangereux.
Les rumeurs entourant Brigitte Macron, qui circulent depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux, ont été amplifiées par des influenceurs, tant en France qu’à l’international, comme Candace Owens. Ces allégations, souvent basées sur des préjugés, visent non seulement la Première Dame, mais également la communauté transgenre dans son ensemble, en insinuant que l’identité trans serait une forme d’imposture.
Face à cette situation, Brigitte Macron a annoncé son intention de se pourvoir en cassation, déterminée à faire éclater la vérité. Cependant, la décision de la cour d’appel soulève des questions cruciales sur la perception de l’identité de genre et sur la manière dont la société traite les rumeurs infondées. Ce cas met en lumière une lutte plus large pour la reconnaissance et le respect des droits des personnes transgenres, dans un contexte où la stigmatisation reste omniprésente. Les enjeux sont clairs : il s’agit de défendre non seulement l’honneur d’une femme, mais aussi de combattre les préjugés qui persistent dans notre société.