Marion Maréchal a récemment fait des vagues en pulvérisant Valérie Pécresse sur la question de l’immigration lors d’un débat enflammé. Dans une intervention percutante, elle a remis en question le refus de Pécresse d’aborder le terme “immigration zéro”, une notion qui a marqué la droite française dans les années 90. Maréchal a souligné que la France doit réduire l’immigration, en insistant sur le fait que les délinquants étrangers n’ont pas vocation à rester sur le territoire.
Elle a révélé des chiffres alarmants : en 2024, près de 20 000 personnes étaient inscrites au fichier des signalements pour radicalisation, dont environ 30 % étaient de nationalité étrangère. Face à l’inefficacité des reconduites à la frontière, elle a proposé des mesures drastiques, y compris des quotas d’immigration par métier et par pays. Loin de se limiter à un discours théorique, Maréchal a évoqué des exemples concrets, comme la situation avec le Mali, où la France a perdu 58 soldats. Elle a plaidé pour une politique migratoire qui ne laisse pas de place aux pays non coopératifs.
La tension a atteint son paroxysme lorsque Maréchal a insisté sur l’importance de la nationalité française, affirmant que celle-ci doit être méritée et non automatique. Elle a également critiqué Pécresse pour sa position sur le regroupement familial, appelant à des conditions rigoureuses pour l’intégration.
Ce débat, qui a mis en lumière des clivages profonds au sein de la droite française, pose une question cruciale : la France doit-elle sacrifier sa souveraineté sur l’autel de l’immigration, ou doit-elle adopter une approche plus contrôlée et rigoureuse ? Les répercussions de cette confrontation se feront sentir dans les mois à venir, alors que les élections approchent et que les Français se divisent sur la question de l’immigration. Restez attentifs, car ce sujet brûlant continuera de faire couler beaucoup d’encre.